Alimentation

Entretien et réglage du carburateur



Phénomène de combustion

Rappel :
dans un moteur à essence l’allumage est commandé et la carburation est automatique
pour qu’il y ait une bonne combustion la carburation doit obéir à certaines conditions nous allons les énumérer à titre de rappel:
il faut trois éléments pour avoir une combustion :
Un élément combustible
Un élément comburant
Un apport de chaleur
Ainsi pour dire que dans une combustion nous avons besoin de l’essence, de l’oxygène de l’air et 380°C provenant de l’inflammation de la couche du mélange au voisinage de l’étincelle.
le mélange gazeux doit répondre à des conditions telles que :
Un dosage parfait
Une vaporisation parfaite
Une bonne homogénéité

les facteurs qui peuvent influencer la combustion hormis le dosage (imparfait/parfait) et l’homogénéité : il y a le temps d’inflammation autrement c’est le temps que prend le mélange pour être totalement consumé ou encore le temps de propagation du front des flammes dans la masse gazeuse qui varie suivant la nature du mélange et la forme de la chambre de combustion.
des phénomènes parasites peuvent influer sur la combustion et avoir des effets nuisibles sur les organes moteur : la fatigue et l’usure par exemple. Ces phénomènes sont dus à :
un indice d’octane mal adapté au moteur choisi( rappelons ce qu’un indice d’octane : c’est la capacité d’un carburant à résister à la détonation, il est défini par un nombre sans unité, obtenu par comparaison avec un mélange composé d’heptane très détonant et d’octane peu détonant sur un moteur monocylindrique normalisé et qui a un taux de compression et avance à l’allumage variables crée par le CFR « Commitee Fuel Research ».exemple un carburant qui a un indice d’octane 92 se comporte comme un mélange de 92 % d’octane et 8 % d’heptane. Ainsi pour un moteur à rendement et taux de compression élevés on utilisera un carburant indice d’octane élevé. Il est possible d’améliorer l’indice d’un carburant en ajoutant des additifs de l’alcool, benzol, le plomb tétraéthyle…etc.
quelques indice de l’essence  pour rappel :
Ordinaire : 89/92                    Eurosuper : 95
Super : 97/99                          Eurosuper  plus 98
le cliquetis qui est dû  à la rencontre de deux ondes de chocs pendant la combustion et qui génère un bruit métallique accompagné d’une élévation de température et de pression
l’auto inflammation est un autre parasite de la combustion, il résulte soit d’une montée exagérée de la température soit d’une montée exagérée de la pression il est à noter que dans cette situation l’inflammation se fait sans le concours de l’étincelle de la bougie
Le pré allumage ou l’allumage anticipé. Il est dû a un allumage non commandé déclenché par des points chauds(Electrodes, soupapes ou calamines, portés ou rouge et jouent finalement le rôle de l’étincelle mais d’une façon prématurée pendant la course montante du piston

 Le carburateur


Le premier carburateur utilisé en automobile est un carburateur primitif qui se résumait à un carbu élémentaire.

Il est engendré par les critères et les conditions cités auparavant , il est constitué d’un circuit d’air (corps et venturi) placé dans le prolongement du collecteur d’admission. Le circuit d’essence qui se constitue de d’une cuve à niveau constant et réserve d’essence, d’un pointeau - flotteur qui maintien l’essence à une distance constante du gicleur et d’un canal qui se termine par un gicleur qui limite le débit d’essence.
Pour varier le débit du mélange admis dans les cylindres pour répondre aux différents régimes de rotation du moteur un papillon des gaz est disposé entre le carburateur et les cylindres

Les courbes caractéristiques de fonctionnement montrent qu’en superposant sur un même graphique les courbes du débit d’air et d’essence en fonction de la dépression on observe les faits suivants
·         Le dosage parfait est atteint pour une seule valeur de la dépression H’.
·         Il y a une variation des débits dans le même sens mais qui n’empêche pas que le débit d’essence croît plus vite que le débit d’air, ce qui a pour conséquence un mélange trop pauvre  sur le segment OH’ et trop riche sur H’H
·         L’air et l’essence ont des densités différentes donc il faudra une certaine valeur de dépression (h)pour que le gicleur d’essence débite.






Il s’avère donc nécessaire d’apporter des modifications de façon a rapprocher les courbes d’air et d’essence et avoir un dosage constant quelque soit la valeur de la dépression dans la buse.
Pour cela il faudra enrichir le mélange pour les faibles dépressions et l’appauvrir pour les moyens et fortes dépressions pour mieux répondre a ce graphique et pour avoir un carbu qui est autonome.


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